Né à Moscou en 1799, blessé au cours d'un duel Alexandre Pouchkine mourut à Saint-Pétersbourg en 1837... 38 ans c'est bien jeune pour mourir quand on a le génie et le talent de ce romancier et poète !
Alexandre Pouchkine descendait d'une famille non titrée, mais de noblesse ancienne... J'avais lu ses Nouvelles dont " La fille du capitaine ", il y a déjà bien longtemps.... je ne connaissais pas ses poèmes, je les ai découverts lors des fêtes de fin d'année, ... ce furent de belles retrouvailles ... Prima
de Spartaco Lombardo
À *** ( Traduction de Louis Martinez )
Je revois l’instant merveilleux
où devant moi tu apparus,
vision à peine ébauchée,
claire image de la beauté.
Accablé jusqu’au désespoir,
assourdi par le bruit du monde,
J’entendis longtemps ta voix tendre
Et rêvai de tes traits aimés.
Les ans passèrent. Les tempêtes
au vent jetèrent tous mes rêves
et j’en oubliai ta voix tendre
et les traits purs de ton visage.
Mes jours se traînaient silencieux
dans une sombre réclusion,
sans génie, sans inspiration,
sans vie, sans amour et sans larmes.
Quand sonna l’heure du réveil,
devant moi tu réapparus,
vision à peine ébauchée,
claire image de la beauté ,
et mon cœur s’est remis à battre,
ivre de voir ressusciter
le génie et l’inspiration,
la vie et l’amour et les larmes.
Alexandre Pouchkine ( 1799 - 1837 )
Les trois astériques en dédicace désignent généralement Anne Kern, une des inspiratrices de Pouchkine