En ce matin de fin juillet 2010, ... (soit nous étions en été et le poème se situe à l'automne.).. ..le soleil était absent à Saint-Malo,... la cité corsaire était blottie dans le brouillard, mais qu'importait le temps, cette cité agit comme un aimant, quand vous lui avez donné rendez-vous vous ne pouvez vous permettre de le reporter surtout quand vos petits-enfants s'en font une fête... par ailleurs, partis sous un beau soleil de Saint-Cast, nous ne pouvions prévoir que la cité s'était revêtue de brume .... ! Prima
Quand le vent souffle de la mer
Sur les vagues des marées d'automne
Quand les pas du souvenir s'effacent
Que souffle la brise, sur la Passagère
Alors, je me souviens de lui,
Marchant solitaire près de Quelmer
Sur cette plage où la vague s'abandonne
Octobre " au Vallion " grelottait sur le sable.
Les cormorans, dans un claquement d'ailes,
Prennent l'air et s'envolent ... vers Saint Malo
Alors, je me souviens de lui.
Sur cette grève lointaine et monotone
Ressassée de vagues éternelles.
Où nous aimions rire et parler d'elles,
Notre Bretagne perdue, voilée, si belle
Dans les brumes du Mont-Saint-Michel
Quand mes pensées trop loin cheminent
Et morte-eau m'entraîne à Saint Malo
Là où passent les cavaliers du vent...
Alors, je me souviens de lui.
Xavier Pierre
( Aubes Armoricaines ))